Nicolas Miliani
Oser faire ce que les autres n’osent pas faire,
Oser être ce que les autres ne sont pas,
Oser être soi-même pour vous permettre d’être vous-même.
Dans un paysage musical et artistique qui ne me correspondait pas, j’ai voulu sans fausse modestie, prendre la parole et agir pour défendre des courants, des origines sociales et des terroirs divers et variés en essayant de me soustraire de tous préjugés et en donnant sa chance aux acteurs notamment émergents, quel que soit leur âge et leur parcours. De la même manière, j’ai voulu me donner ma chance d’évoluer dans ce milieu. En effet, rien ne me prédisposait au départ à ouvrir une société d’édition.
Bien que brillant élève, je n’ai pas fait d’études supérieures toutefois j’ai eu l’occasion d’exercer dès mon adolescence un très large panel d’activité : manutention, aide à la personne, agent secouriste, Animateur de club pour enfants, déménageur, agent de sécurité, Hôte d’accueil, ouvrier agricole, Livreur à domicile, Employé de grande surface, vendeur dans une épicerie indépendante, guide touristique à Paris, modèle de dessin et même entraîneur de lutte ! S’il est bien un domaine qui m’a vu briller c’est bien celui-ci !
La lutte m’a permis de voyager et de rencontrer des lutteurs et lutteuses des pays du monde entier et de tous les continents. De partir dans le Caucase comme à New York et de découvrir des nouveaux mondes. Des mondes que j’ai à cœur de faire découvrir et qui permettent de s’enrichir à la fois culturellement et financièrement grâce à un bon instinct et un certain sens commercial qui me vient probablement de ma grand-mère maternelle qui très jeune m’a insisté à croire en moi et à accomplir les choses par moi-même peu importe le chemin.
À 24 ans après avoir retrouvé mon père que je n’avais pas vu depuis l’âge de 4 ans suite à notre abandon par ce dernier, j’ai décidé de me lancer dans la filière artistique en commençant par l’activité de disquaire. Grâce à la formation dispensée par l’IFD, j’ai pu avoir comme mentor Bernard de Bosson. Diplômé, j’ai été disquaire pour une ouverture de Cultura à la gestion d’un rayon de disque (variété internationale, variété française, musique classique, jazz, blues et musique du monde).
©Studio13005
Avec Etienne Daho, été 2022
Après avoir travaillé chez un distributeur, j’ai débuté une activité de commercialisation de produits importés des Etats-Unis (chemises et robes rockabilly) en vente en ligne et lors de marchés et festivals. J’ai alors été contacté par un label américain Hillgrass Bluebilly pour le représenter en France et en Europe et ainsi distribuer leurs disques et merchandising.
Suite à cela, j’ai accompagné un artiste américain en tournée en tant que tour manager et j’ai conjointement sorti l’album d’un de ses live enregistrés au Texas avant de devenir son attaché de presse pour la France et l’Europe. C’est ainsi que j’ai commencé à vendre mes services d’attaché de presse et à chercher à développer un label avec toujours pour but - sur conseille de Bernard de Bosson - de monter une société éditoriale. Le pas s’est fait un peu plus tard, quand, évoluant dans le monde du blues, j’ai commencé à travailler pour le Blues Rules festival en Suisse à la fois en tant que RP et que pour la gestion du merchandising des artistes. J’ai alors découvert et fait découvrir au public mondial, un artiste suédois : Bror Gunnar Jansson avec lequel j’ai ouvert le pôle édition de ma société en 2014.
J’ai ainsi pu passer une étape supérieure de la production phonographique sous l’étiquette à l’époque « NormanDeepBlues » un jeu de mots qui se référait à mes origines normandes et à mon amour du blues rurale du nord du Mississipi. C’est sous cette étiquette également que je découvrais, produisais et éditais l’artiste américain William Z Vilain. À l’époque je m’associais en co-production avec des structures de tour (la Prod JV et Radical production) ayant pour but déjà d’avoir une optique à 360°C.
En 2018 je rebaptise la société les Editions Miliani pour sortir de l’étiquette à proprement parlé blues mais également pour faire briller ce nom qui avait tant de sens pour moi. Par la suite j’ai concentré mes activités sur des relations presse et développé des partenariats comme Schubert Music Publishing et la société de production Via Vox spécialisée en musique du monde. Partenariat qui a notamment abouti en 2024 à la signature en éditions de l’artiste lauréate d’une Victoire de la musique : Rocío Márquez.
Récemment, j’ai également fait mes premières armes dans le domaine de la supervision musicale pour le long métrage sorti en 2024 : Les Rascals de Jimmy Laporal-Trésor distribué par The Jokers Films et Agat Films. Sur ce film, j’ai pu accompagner le groupe Delgres pour la création de la musique originale mais également conseiller la production et négocier les droits d’artistes mondialement connus tels RUN DMC, Georges Brassens ou encore David Christie.
Durant la période du Covid j’ai ouvert un pôle gastronomie en lançant notamment une gamme de calvados bio du Cotentin. Pensé plus largement autour de l’art de vivre, ce pôle nous permet de conseiller et d’effectuer des relations presse pour des producteurs, restaurateurs et hôteliers. C’est d’ailleurs de cet intérêt porté sur les musiques enracinées et sur les terroirs qu’est né la volonté d’enregistrer le chœur historique des Cadets de Bourgogne au Château du Clos de Vougeot.
Si je devais définir l’entreprise MILIANI, je dirais que c’est une entreprise familiale à ambition internationale, souple et sûr d’elle et de ses capacités de résilience.
Notre mission est des faire briller les musiques enracinées dans un monde qui se prend trop les pieds dans le tapis (sans Bernard).
Un jour quelqu’un m’a dit (pas Carla) “ ne doutez jamais de votre réussite” je n’ai pas oublié.
Il faut croquer la vie et tout donner, MILIANI, succès garanti, c’est la blague qui le dit, chiche ?
Chevalier de Confrérie des Chevaliers du Tastevin
